✨ Ce matin, alors que je marchais tranquillement dans ma forêt, accompagnée d’Indigo, l’Esprit de Dieu m’a saisi. Il m’a doucement tourné le regard vers un buisson de mûrier en fleurs. Et là, sans prévenir, le Saint-Esprit a téléchargé dans mon esprit une compréhension. C’était clair comme l’eau d’une source pure : la floraison précède toujours le fruit.

Il m’a montré que dans la vie spirituelle, comme dans la nature, il y a des saisons. Et que ces saisons sont essentielles.

“Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux” (Ecclésiaste 3:1).

On ne peut pas cueillir un fruit sans avoir vu la fleur, et on ne peut pas voir la fleur sans être passé par le froid, le désert, ou l’hiver rude.

✨ Le Seigneur m’a montré que je suis en ce moment dans une saison de floraison. C’est une étape douce, mais aussi délicate. Car la fleur n’est pas le but final. Elle annonce le fruit. Et ce fruit, ce n’est pas pour moi. C’est pour la communauté. C’est pour nourrir, pour soigner, pour rafraîchir ceux qui sont encore dans leur désert.
“Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” (Galates 2:20)
Quand on arrive là, quand la chair est tombée comme l’écorce d’un arbre mort, alors peut naître ce que Dieu voulait depuis le début : la vie en abondance (Jean 10:10), la vie qui donne la vie.

✨ Mais avant cette floraison, il y a eu l’hiver. Et pas n’importe lequel. Un hiver long, glacial, implacable. Un désert sans fin, une nuit sans aurore. J’y ai vécu des délivrances profondes, des brisements intenses, des élagages douloureux comme seul le Père sait les faire quand Il aime. Il m’a conduite à genoux, à confesser mes péchés, à demander pardon non seulement pour mes fautes, mais aussi pour les iniquités de ma lignée, pour les liens hérités que je ne comprenais pas toujours mais que je portais sans le savoir (Exode 20:5). J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai brisé les malédictions générationnelles par le sang de Jésus-Christ. Il m’a fait passer par le feu qui purifie (Zacharie 13:9), par le pressoir où l’on ne garde rien de l’orgueil, rien de la chair.
J’avais déjà goûté à la mort de l’ego, mais là, c’était plus profond, c’était la mort de soi. Il n’y a rien de comparable. C’était la sécheresse, la famine spirituelle, le brisement du cœur, les larmes sans fin, la honte exposée, les gémissements sans mots, le grincement des dents dans le silence de Dieu. Et pourtant, au milieu de cela, j’ai choisi l’abandon. J’ai choisi de croire que Celui qui avait commencé cette œuvre allait l’achever (Philippiens 1:6). J’ai fait confiance au processus. Et à chaque brisement, il y avait une accalmie. Un répit. Une respiration divine. Puis un autre coup de cisaille. Et encore un autre. Comme un sarment attaché à la vigne, j’étais émondée encore et encore (Jean 15:1-2).

✨ Je n’étais pas seule. Le Seigneur avait placé les jardiniers du Royaume autour de moi, mes frères et sœurs en Christ. Ils étaient là pour m’arroser par la prière, pour m’abriter dans la louange, pour poser des mains d’huile sur mes blessures, pour veiller pendant que je ne tenais plus. Ils m’ont portée sur leurs intercessions comme les porteurs du paralytique l’ont fait jusqu’à Jésus (Marc 2:3-5). Et puis, petit à petit, une petite fleur. Timide. Fragile. Mais bien là. Un témoin discret, mais réel, que la vie revenait. Que la suite approchait.
La fleur, c’est ce moment fragile et pourtant glorieux où, après avoir traversé la mort à soi, après avoir été façonné dans le secret (Psaume 139:15), notre vie commence à manifester la beauté de Dieu. Une beauté qui n’est pas vanité, mais témoignage. Un éclat qui n’est pas pour attirer les regards sur soi, mais pour attirer les âmes vers Celui qui fait toutes choses nouvelles (Apocalypse 21:5).
La fleur, c’est l’éveil après le sommeil de l’hiver. C’est l’éclat de la résilience. C’est la joie au matin après les pleurs du soir (Psaume 30:6). Et cette floraison, c’est la promesse du fruit à venir.

“Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.” (Galates 5:22-23)

Mais pour voir ce fruit se former, il faut avoir accepté le cycle. Il faut avoir laissé Dieu tailler, émonder, purifier.

“Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.” (Jean 15:2)

✨ Alors à toi qui lis ceci, peut-être que tu es encore dans l’hiver. Peut-être que tu te crois perdu, sec, oublié. Mais je t’en supplie : ne t’arrête pas à cette saison. Le désert prépare ta terre. L’hiver travaille tes racines. La fleur viendra. Et avec elle, la bonne odeur du Christ (2 Corinthiens 2:15), la prière, l’adoration, le chant dans la vallée. Ne regarde pas vers toi, ta souffrance, la dureté des choses .. tournes toi vers la Lumiere, Christ qui te transforme à sa ressemblance.
Et plus tard, dans le temps de Dieu, le fruit naîtra. Il sera mûr, il sera plein, il sera pour la gloire de Dieu.

“Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse.” (Psaume 126:5)

la floraison est belle, mais elle n’est que le prélude. Le fruit est la mission. Et tout ce processus est dirigé par l’amour d’un Père qui ne laisse rien au hasard. 🕊🔥🙏🙌✨

Diffusez l'information :

Laisser un commentaire