Saint Esprit, je t’invite à venir remplir ces lignes de ta lumière et de ta vérité, afin que chaque mot qui est écrit devienne une semence de vie et de révélation pour celui qui lit
Nous vivons dans un monde où l’homme est devenu le centre de son univers ; un monde individualiste où chacun veut être le héros de sa propre histoire, où l’importance est donnée à ce que l’on pense, à ce que l’on croit et à ce que l’on ressent. Dès qu’une voix s’élève pour dire le contraire, alors la blessure de rejet se réveille comme un feu qui consume, et l’on croit que c’est notre être entier qui est rejeté. En réalité, ce n’est qu’une idée ou une opinion qui est mise en question. Cette hypersensibilité, cette hyperémotionnalité, est la conséquence d’un monde qui a été coupé de Dieu et privé de l’Esprit.
La Parole dit que sans Christ nous ne pouvons rien faire. Après des générations entières sans lui, le monde est retourné au paganisme, à la confusion des genres, à l’orgueil des pensées rebelles et à la distorsion de la vérité. Mais la marche par l’Esprit ouvre le cœur à la sagesse et à l’intelligence divine. Elle permet d’accueillir la critique comme une source de croissance, de comprendre que nous ne vivons pas seulement pour nous-mêmes mais dans un corps, dans une unité, où chaque geste et chaque mot ont un impact, et où Dieu a établi un ordre et des règles pour la vie collective.
Les relations de domination appartiennent au règne de l’ombre, là où l’ego cherche à contrôler et à se protéger. Mais le Royaume de Dieu n’est pas un royaume de domination, il est un royaume de communion. La véritable intention du Père, c’est que nous vivions dans une synergie sainte, où chaque personne est une facette unique de sa lumière et contribue à l’ensemble. Dans cette synergie, l’Esprit unit nos différences pour en faire une mélodie, comme des notes variées qui ne trouvent leur beauté que lorsqu’elles résonnent ensemble sous la direction du Chef d’orchestre, Le créateur. Là, nous sortons de l’opposition et de la peur pour entrer dans l’harmonie de l’amour divin. C’est difficile par nos propres forces. Mais l’Esprit Saint est celui qui transforme nos pensées, qui réaligne notre intelligence, qui restructure notre être tout entier et qui nous sort du piège du nombrilisme pour nous rendre participants du plan divin. Nous ne devons pas être exclusifs de nous-mêmes, mais exclusifs de Dieu, dépendants de lui, codépendants de sa volonté et de son Esprit ; car c’est en lui que se trouve notre paix.En vérité, les gens qui rejettent les autres ne connaissent pas leur cœur, ne connaissent pas leurs larmes, ne partagent pas leurs prières. Pourtant, Dieu lui, connaît tout et il nous suffit.
Jésus lui-même, dans le jardin de Gethsémané, demanda à ses amis de veiller et de prier avec lui, mais ils s’endormirent. Il fut seul face à son heure, pourtant il a continué à aimer jusqu’au bout et à donner sans rien attendre en retour. Être chrétien, c’est entrer dans ce chemin, c’est apprendre à s’oublier soi-même pour élever les autres, même quand il n’y a pas de retour, même quand il n’y a pas de reconnaissance. Car ce monde ne donne rien, mais notre récompense est en Christ.« Ne faites rien par esprit de rivalité ni par vanité, mais que dans l’humilité chacun considère l’autre comme plus important que lui-même. Ne regardez pas seulement à vos propres intérêts, mais aussi à ceux des autres » (Philippiens 2:3-4 AMPLIFIED).
Tout cela nous montre que le rejet, l’individualisme et la domination ne sont que des fruits d’un monde séparé de Dieu. Mais lorsque nous marchons par l’Esprit, nos blessures deviennent des portes vers la guérison, nos différences deviennent des richesses, et nos faiblesses deviennent des lieux où la grâce de Dieu se manifeste. Ce n’est pas par nos forces que nous y arrivons, mais par la puissance du Saint-Esprit qui nous unit, nous relève et nous enseigne à vivre non plus pour nous-mêmes, mais pour le Royaume. Là est la vraie liberté : être en Christ, enracinés dans son amour, et participants de sa grande symphonie qui glorifie le Père.Et cela va encore plus loin. Car ceux qui ne connaissent pas Christ, qui sont déconnectés de Lui et dépourvus de cette guérison, ont besoin de notre lumière, ils ont besoin de notre connaissance. C’est en montrant que nous avons appris à dépasser les relations déstabilisées par l’émotionnel et par les mensonges des blessures, c’est en restant unis et enracinés dans la communion que nous devenons un exemple pour le monde. Le monde est désespérément en train de chercher une solution. Même les crises d’identité, les problèmes de genre, de colère, de différences, expriment ce besoin viscéral d’être acceptés et d’être dans une véritable communion. Mais cette acceptation ne peut trouver sa plénitude qu’en Christ.
En vérité, lorsque nous entrons en Christ, nous sommes tous brisés, dépouillés et aveugles à la vérité. C’est par la marche avec Lui que la transformation commence, car c’est la communion avec l’Esprit qui nous rend semblables à Dieu. Voilà pourquoi il est si essentiel de ne pas se rejeter les uns les autres : si nous ne savons pas nous accepter dans le corps de Christ, comment pourrions-nous accueillir ceux qui sont encore dans les ténèbres, là où nous étions nous-mêmes il n’y a pas si longtemps ? Serait-il possible que le chemin indispensable pour entrer en communion avec Dieu passe aussi par la communion entre nous ?
Prière
Seigneur, je choisis aujourd’hui de ne pas vivre pour moi-même, mais de vivre par ton Esprit. Je choisis de ne pas être gouvernée par mes émotions, mais par ta paix. Je choisis de te faire confiance et de m’abandonner à ton amour. Je choisis de regarder aux autres avec ton regard et de marcher dans l’unité et le respect. Je choisis d’être en paix, même quand je suis rejetée, car je sais que tu es avec moi et que mon identité est en toi.
Je sais que si je suis rejetée, ce n’est pas ma personne tout entière, l’enfant bien-aimée de Dieu, qui est rejetée. C’est seulement une mauvaise interprétation des autres, souvent insufflée par des mensonges. Car en toi, il n’y a que lumière. Celui qui accepte ses propres imperfections peut aussi accueillir les miennes, et vice-versa. C’est dans cette humilité que tu rends chacun de nous parfaits en toi. Seigneur, fais de moi une note juste dans la grande symphonie de ton amour créateur. Aide-moi à trouver ma place en harmonie avec mes frères et sœurs, et enlève toutes les fausses notes qu’il y a en moi, afin que ton nom soit glorifié.
Seigneur, je comprends que ma communion avec toi est inséparable de ma communion avec mes frères et sœurs. Apprends-moi à marcher dans cet amour fraternel, afin que ma vie devienne un témoignage vivant pour ceux qui cherchent encore dans les ténèbres la lumière que moi j’ai trouvée en toi.
Je proclame et je décrète que tout cela est rendu possible par le sang précieux de Jésus-Christ, qui m’a rachetée et réconciliée avec toi. Par cette grâce, je rends gloire à ton nom et je participe au bien du corps de Christ. Merci Seigneur, car tu es fidèle, et je t’élève toute louange, tout honneur et toute adoration, dès maintenant et jusque dans l’éternité.
Amen, Amen et Amen. 