archonte

Les Archontes apparaissent dans les anciens textes gnostiques, notamment dans la Révélation de l’Hypostase des Archontes (Nag Hammadi, IVᵉ siècle). Ils sont décrits comme des puissances spirituelles (du grec archōn, “régent”, “dominateur”) associées au Démiurge, créateur imparfait du monde matériel. Selon ces écrits, ils agissent comme des forces de contrôle qui maintiennent les hommes dans l’illusion, les détournant de la lumière du Dieu véritable.

Les études modernes (Layton, The Gnostic Scriptures, 1987 ; Bentley Layton, The Hypostasis of the Archons, 1995 ; Brill Academic, The Angels in Ancient Gnosis, 2002 ; Encyclopædia Britannica, art. “Archon”, 2025) confirment que ces Archontes sont conceptuellement proches des démons bibliques : des esprits rebelles liés à la matière et au mal. Les manuscrits gnostiques utilisent même parfois le mot grec daimōn pour les désigner, brouillant la frontière entre “archonte” et “démon”.

Dans la Parole de Dieu, cette équivalence se comprend pleinement. Les Évangiles décrivent les esprits impurs cherchant un corps pour habiter :

« Quand l’esprit impur est sorti d’un homme, il cherche un lieu de repos et n’en trouve pas. » (Matthieu 12 : 43-45 ; cf. Marc 5 : 1-13).

Ces esprits ont besoin d’un temple, d’un véhicule humain, pour manifester leur influence. C’est ainsi que certains deviennent littéralement des instruments — des marionnettes — au service de puissances spirituelles supérieures.

C’est dans ce cadre que s’expliquent les dérives extrêmes du monde : les réseaux de perversion, de violence, de corruption et de pédophilie ne sont pas simplement des comportements humains ; ils sont le fruit de possessions démoniaques. Ces entités se nourrissent du “Loosh” — terme popularisé par Robert Monroe (Far Journeys, 1985) désignant l’énergie émotionnelle générée par la peur, la douleur ou la terreur. Au prisme du discipulat, dans la lumière de la Révélation et de la Parole de Dieu, ce “Loosh” représente la nourriture des ténèbres : l’énergie du désespoir, des abus et du mal.

Le gouvernement des nations et les structures de pouvoir de ce monde ne sont pas épargnés : nombre de dirigeants, d’élites financières, politiques ou médiatiques, sont sous influence ou possession de ces archontes. Ils sont, consciemment ou non, les véhicules par lesquels ces esprits opèrent. Car les entités démoniaques n’ont aucun pouvoir sans le libre-arbitre humain ; elles ont besoin que quelqu’un leur ouvre la porte, par compromis, par péché ou par soif de pouvoir.

C’est pourquoi les systèmes sataniques et pédocriminels, qui semblent inexplicables pour beaucoup, sont en réalité les manifestations visibles d’un contrôle invisible. Ces hommes et ces femmes sont possédés, utilisés comme des temples par des esprits qui se nourrissent de la destruction de l’innocence.

Mais tout cela repose sur une permission donnée : ces entités ne peuvent rien sans qu’un être humain, par son choix, se livre à elles. Elles ne peuvent agir sans le temple. Sans le libre-arbitre, elles sont impuissantes.

Voilà pourquoi il est écrit :

« La création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce jour ; elle attend avec un ardent désir la révélation des fils et des filles de Dieu. » (Romains 8 : 19-22).

Car lorsque les véritables disciples de Christ se lèvent, conscients de leur identité, enracinés dans la Vérité, alors ces puissances perdent tout pouvoir. Là où la lumière entre, les ténèbres se dissipent.

« Mon peuple meurt par faute de connaissance. » (Osée 4 : 6).

La modernité, aveuglée, préfère parler d’“extraterrestres” pour ne pas parler de démons. Car admettre les démons, c’est admettre Dieu, la sainteté, la repentance et le jugement. C’est plus facile de croire à des “êtres venus d’ailleurs” qu’à une guerre spirituelle déjà en cours. Comme le dit l’apôtre Paul :

« Le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence de ceux qui ne croient pas, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile. » (2 Corinthiens 4 : 4).

Mais la vérité est claire : ces entités ne viennent pas d’autres planètes, mais d’un autre plan spirituel. Ce ne sont pas des civilisations, mais des dominations. Pas des êtres à admirer, mais des esprits à chasser. Leur but est de détourner les hommes du salut et d’épuiser la lumière du monde par la peur.

Leur règne, toutefois, est déjà condamné :

« Christ a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle. » (Colossiens 2 : 15).

Quand la lumière de Dieu se lève, toute illusion tombe. Les faux dieux et les entités qui se nourrissaient du Loosh perdent leur pouvoir. Ceux qui vivent dans la vérité du Christ ne craignent plus ces forces, car la Vérité libère (Jean 8 : 32), et la Lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point saisie (Jean 1 : 5).


Références principales

  • Bentley Layton, The Gnostic Scriptures (Yale University Press, 1987).

  • Bentley Layton, The Hypostasis of the Archons (Nag Hammadi Studies, Brill, 1995).

  • Birger A. Pearson, Ancient Gnosticism: Traditions and Literature (Fortress Press, 2007).

  • Brill Academic Publishers, The Angels in Ancient Gnosis (2002).

  • Encyclopædia Britannica, “Archon” & “Gnosticism”, mise à jour 2025.

  • Robert Monroe, Far Journeys (Anchor Books, 1985) — notion de “Loosh”.

  • La Bible : Matthieu 12 : 43-45 ; Marc 5 : 1-13 ; Éphésiens 6 : 12 ; Colossiens 2 : 15 ; Jean 1 : 5 ; Jean 8 : 32 ; 2 Corinthiens 4 : 4 ; Osée 4 : 6 ; Romains 8 : 19-22.

Diffusez l'information :

Laisser un commentaire