
Saint-Esprit, viens.
Toi, lumière éternelle, souffle de vérité,
viens éclairer ces lignes.
Que ce ne soit pas moi qui écrive,
mais Toi à travers mes mots.
Que celui ou celle qui lira sente Ta présence,
et que ton feu purifie les cœurs, les pensées et les intentions.
« Et voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées. »
— Jean 3:19-20 (AMP)
Ce verset résonne comme un miroir. Il ne parle pas seulement des autres, il parle de chacun de nous. Quand la lumière du Christ entre dans une vie, elle ne se contente pas d’illuminer ce qui est beau — elle éclaire aussi ce qui est tordu, blessé, caché. Et c’est cela que beaucoup ne supportent pas. Ils ne rejettent pas Dieu en vérité, ils rejettent le regard de Dieu, parce qu’il révèle ce qu’ils préféraient garder dans l’ombre.
Mais quand on devient fils ou fille de Dieu, cette lumière entre en nous. Elle n’est plus seulement autour de nous, elle habite nos gestes, nos paroles, nos regards. Elle agit sans que nous le voulions vraiment. Et là où nous passons, la lumière agit. Elle révèle. Elle confronte. Elle dérange. Non pas parce que nous jugeons, mais parce que Christ vit en nous, et que Sa nature est lumière.
C’est un don, mais c’est aussi une croix. Car les ténèbres n’aiment pas être exposées. Les personnes qui vivent encore dans le mensonge, la peur, le compromis ou la religiosité charnelle réagissent à cette lumière. Parfois ce sont nos parents, nos enfants, nos amis, nos frères et sœurs dans la foi. Ils se sentent mis à nu, mal à l’aise, et sans le comprendre, ils se détournent. Certains nous rejettent, d’autres nous critiquent, d’autres encore s’éloignent sans dire un mot. Mais ce rejet n’est pas contre nous : il est contre la lumière en nous.
Pourtant, quand ces choses se révèlent, pour nous c’est une bénédiction. Car tout ce qui est exposé peut être guéri. Tout ce qui remonte à la surface peut être transformé par le feu de Dieu. Qui ne voudrait pas, s’il aime la vérité, que tout ce qui est impur soit mis à jour pour être brûlé ? Mais ceux qui aiment encore leurs ténèbres préfèrent accuser la lumière plutôt que de se laisser changer.
Et c’est là notre apprentissage : ne pas fuir ce feu. Nous sommes les premiers à nous remettre en question, à nous repentir, à demander pardon. Parce que nous savons que la lumière agit aussi en nous. Nous sommes purifiés en même temps que nous révélons. Nous portons la lumière, mais elle nous consume aussi. C’est ainsi que Dieu nous garde humbles, vrais, transparents.
Marcher avec Christ, c’est accepter d’être lumière dans un monde qui fuit la lumière. C’est accepter d’être mal compris, parfois même haï, non à cause de nos paroles, mais à cause de Sa présence. Et cette lumière devient le signe que nous Lui appartenons vraiment. Car le monde aime ce qui lui ressemble, mais il ne supporte pas ce qui lui rappelle le ciel.
Alors oui, c’est difficile d’être un révélateur des ténèbres. Oui, c’est dur de voir ceux qu’on aime se détourner quand la lumière agit. Mais c’est aussi le témoignage que Christ vit en nous. Nous sommes les témoins d’un Dieu qui ne veut pas condamner, mais délivrer. Et toute révélation, même douloureuse, est un acte d’amour. La lumière ne vient pas pour accuser, mais pour libérer. Elle dit : « Regarde, voici ce qui t’empêche de vivre. Laisse-moi le brûler, et tu verras clair à nouveau. »
Seigneur Jésus, je T’offre ma vie, ma voix, mes relations, tout ce que Ta lumière traverse. Même quand c’est dur, je choisis de ne pas fuir. Je choisis d’aimer ceux qui me rejettent, de prier pour ceux qui m’accusent, et de me laisser purifier encore. Je veux être lumière sans orgueil, sans peur, juste reflet de Ton cœur. Apprends-moi à marcher dans la vérité avec douceur, à briller sans me défendre, à pardonner sans condition. Que tout ce qui est révélé en moi et autour de moi soit transformé par Toi, et que Ton nom seul soit glorifié.
Amen.
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