Identité numérique et marque de la bête : signes des temps et appel de l’Église vivante

Identité numérique et marque de la bête : signes des temps et appel de l’Église vivante

Il est écrit dans l’Apocalypse qu’un temps viendra où nul ne pourra acheter ni vendre sans porter la marque de la bête, sur sa main droite ou sur son front. Ce système annoncé par la Parole de Dieu touche au cœur même de la vie quotidienne : l’économie, le travail, les échanges. Aujourd’hui, ce que nous voyons se mettre en place en Angleterre, et bientôt dans toute l’Europe, résonne comme une préparation directe à ce schéma prophétique :

« Il fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, afin que personne ne puisse acheter ni vendre sans avoir la marque, c’est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom »
Apocalypse 13:16-17 (AMP, trad. fr.)

Soulignons que l’Angleterre a toujours été un terrain d’expérimentation. C’est là que furent installées les premières caméras massives de vidéosurveillance, que furent testés des dispositifs sonores pour éloigner les jeunes des centres commerciaux en provoquant des maux de tête et des malaises. Depuis plus de trente ans, l’État britannique affine des systèmes de contrôle de plus en plus intrusifs. Aujourd’hui, le gouvernement a annoncé l’instauration d’une identité numérique obligatoire, appelée BritCard, qui sera nécessaire pour prouver le droit au travail. Sans cette carte, impossible d’être employé. Officiellement, il s’agit d’un moyen de lutter contre le travail illégal et de simplifier les démarches, mais en réalité, cela conditionne le droit de vivre à l’acceptation d’un identifiant centralisé.

Et ce n’est pas qu’en Angleterre. L’Union européenne prépare un portefeuille d’identité numérique, présenté comme un accès unifié aux services publics et privés. L’Inde a déjà imposé son système Aadhaar, basé sur la biométrie, qui conditionne l’accès à des aides sociales vitales. L’Estonie est devenue un modèle de société numérique où presque tout passe par une e-ID. Même des entreprises privées comme Worldcoin expérimentent des identités globales qui pourraient servir de passeport économique planétaire. Chaque pas semble aller dans la direction décrite par Jean dans l’Apocalypse : pas de participation à l’économie sans la marque.

Dans le même esprit, il faut aussi parler du COP 2030 et des grands projets mondiaux qui s’y rattachent. Derrière les promesses d’écologie et de durabilité, on prépare un modèle de société entièrement connecté : les Smart Cities, où chaque mouvement sera tracé et chaque ressource mesurée, la géo-ingénierie, qui manipule le climat sous prétexte de sauver la planète, la numérisation totale de l’économie et du quotidien. Tout cela est présenté comme une aide, une solution pour mieux vivre, mais le schéma est toujours le même : les puissances créent les problèmes, puis elles imposent leur remède. Ce qui est présenté comme une libération devient en réalité une prison dorée, un filet séduisant mais resserré, qui prépare le terrain à la séduction de Babylone.

À cela s’ajoute Palantir, une entreprise clé dans l’architecture mondiale du contrôle par la donnée. Ses plateformes comme Gotham et Foundry sont utilisées par les gouvernements, les armées, les services de renseignement et même les services sociaux pour agréger d’immenses masses de données, les croiser, et dresser des profils. Palantir collabore avec les forces migratoires américaines (ICE) pour suivre les déplacements des migrants, avec les municipalités britanniques pour surveiller les familles et anticiper les comportements sociaux, et même avec des systèmes fiscaux pour constituer de gigantesques bases de données fédérales. En partenariat avec Microsoft, Palantir fournit aussi des services d’IA au cœur des réseaux gouvernementaux classifiés. Ce n’est pas un simple outil informatique : c’est un pilier de l’ingénierie sociale et militaire, une machine de prédiction et de programmation, qui scrute les habitudes, trace les réseaux, et facilite le contrôle préventif. Sous couvert de sécurité et d’efficacité, Palantir prépare le terrain d’une société où chacun est classifié, surveillé et potentiellement sanctionné.

Ce qui est d’autant plus troublant aujourd’hui, c’est qu’en dépit de toutes ces technologies ultra-puissantes — satellites capables de repérer un cafard dans un placard, systèmes d’écoute et d’analyse en temps réel — on se retrouve systématiquement avec des images floues des auteurs d’attentats ou d’assassinats, comme par hasard. Bien souvent, on retrouve aussi une pièce d’identité posée sur les lieux, pile là où il faut, comme une signature pré-placée. Cela pose un sérieux problème : non seulement nous sommes entrés dans l’ère de l’ultra-surveillance, mais les gouvernements eux-mêmes fabriquent ou manipulent des événements, des “fausses bannières” (false flags), pour justifier des politiques ou des actions géopolitiques. C’est une nouvelle dimension du contrôle : non seulement observer, mais créer des situations qui orientent l’opinion publique et légitiment de nouvelles lois.

Au milieu de cela, l’Église doit redevenir ce qu’elle est vraiment. Le mot grec ekklesia ne désigne pas des murs ni une institution, mais l’assemblée des appelés hors du monde. Jésus a dit :

« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom [rencontrés comme mes disciples], je suis là au milieu d’eux »
Matthieu 18:20 (AMP, trad. fr.)

L’Église véritable, ce n’est pas le légalisme religieux ni l’appartenance à un organisme, mais la présence de Christ au milieu de ses disciples. Pourtant aujourd’hui, le mot Église est abîmé. Il est devenu synonyme de structures, de hiérarchies, de fédérations. Nommons le CNEF, le Conseil National des Évangéliques de France, qui regroupe de nombreuses églises évangéliques pour être reconnues par l’État et gérer leurs droits fiscaux. Mais cette centralisation est aussi un moyen de contrôle : l’État sait combien d’églises existent, combien de membres elles comptent, où elles se trouvent. Tout le système religieux est cartographié et devient ainsi facile à cibler et à réglementer. Alors que si le village devient l’Église — quand la foi se répand dans les maisons, les rues et les familles — il est beaucoup plus difficile de contrôler et d’imposer des normes. L’Ekklesia vivante est un corps libre, insaisissable pour Babylone.

Nous avons déjà vu une répétition avec la crise du vac.xin. Beaucoup ont réalisé à quel point dépendre d’un système pour se soigner, voyager, travailler, peut devenir un piège. Les règles ont été imposées avec l’argument de la sécurité sanitaire, mais elles ont conditionné la liberté d’agir à l’obéissance à un protocole. C’était une préparation. De la même manière, quand nous dépendrons totalement du système pour travailler, recevoir un salaire ou accéder à un compte bancaire, la contrainte sera la même.

Voilà pourquoi il est crucial de mettre en place des solutions dès maintenant : chercher d’abord le Royaume et sa justice, rester attachés à la Parole, à la prière, recevoir le discernement du Saint Esprit, refuser l’esprit de peur et marcher par la foi.

Développer des réseaux locaux et l’entraide : circuits courts, troc, entraide fraternelle et familiale, petites communautés solidaires capables de partager et d’échanger hors du système. Cultiver des compétences hors système : artisanat, agriculture, réparation, écriture, formation, soins, tout ce qui permet de créer de la valeur indépendamment des structures centralisées. Prévenir avant la contrainte : comme pour la santé, ne pas attendre d’être piégés pour chercher une alternative. Dans le travail aussi, se préparer : si Dieu demande de quitter un emploi trop dépendant et de se mettre à son compte, il faut obéir, car c’est peut-être la voie qu’Il trace pour nous protéger des contraintes futures. Garder nos données et nos choix sobres : limiter la centralisation, rester vigilants sur l’usage des identifiants numériques. Rester en veille : s’informer, veiller sur les lois, ne pas s’endormir dans l’illusion que “cela ne nous concerne pas encore”. Faire jouer nos droits : utiliser les recours légaux, interpeller les élus, défendre les libertés. Ne pas dépendre d’un maître ou d’un pasteur pour nos décisions : apprendre à écouter Dieu directement, passer du temps dans Sa présence, recevoir nos instructions de Lui seul. Privilégier l’Église vivante : petites assemblées dans les maisons, prière, fraction du pain, dons spirituels en action, authenticité, hors du légalisme et des alliances qui rapprochent de Babylone.

Il faut aussi rappeler que Dieu parle. Il parle à travers Sa Parole, par Son Esprit, mais aussi à travers l’intuition. Beaucoup perçoivent des avertissements et pensent que cela vient de leur “moi supérieur” ou de “guides”. Mais tout cela est faux : le monde est spirituel, le diable existe, Dieu existe, et Dieu parle au cœur des hommes par leur intuition, car ils ont été créés à Son image. Notre Père n’est pas sadique : Il n’a pas laissé les hommes sans repères. Même loin de Lui, Il sème des indices, des pressentiments, des élans, car Il regarde les cœurs et non les œuvres. Ce n’est pas parce que l’on ignore son identité en Christ que Dieu ne parle pas. Mais lorsque nous découvrons qui nous sommes en Lui, cette voix devient claire et guidée par le Saint Esprit.

Et pendant que la marque de la bête se prépare à se manifester, n’oublions pas que Dieu a aussi un sceau. L’Apocalypse parle du sceau que Dieu place sur le front de Ses serviteurs (Apocalypse 7:3) : un sceau invisible, spirituel, qui marque ceux qui Lui appartiennent. Là où l’ennemi veut imposer une marque visible et coercitive, le Père scelle Ses enfants par Son Esprit. Ce sceau invisible est notre vraie identité, notre héritage et notre protection.

À l’époque où Jésus marchait sur la terre, le système contrôlait déjà absolument tout. L’Empire romain imposait sa loi, ses taxes, ses armées, et l’Église primitive devait se cacher. Les premiers disciples se retrouvaient dans des maisons, dans des lieux souterrains, loin des regards, pour prier, rompre le pain et rester fidèles à Christ. Pendant ce temps, le monde païen adorait ses idoles : Baal, le dieu de la guerre, Ishtar, la déesse de la sexualité et des inversions, et Moloch, le démon auquel on sacrifiait les enfants. Ce décor ressemble étrangement au nôtre : le monde actuel exalte Baal par les guerres incessantes et la glorification de la violence, adore Ishtar à travers la confusion sexuelle, le culte du corps et l’idéologie transgenre, et suit Moloch dans la revendication « c’est mon corps, c’est mon choix » pour justifier l’avortement. Le contrôle du gouvernement aujourd’hui rappelle l’empire romain d’autrefois, quadrillant les populations par ses règles et ses technologies.

Tout comme les premières églises devaient être discrètes et se rassembler en petits groupes, nous devons apprendre à redevenir simples, intelligents dans notre manière de communiquer, parfois hors des réseaux contrôlés par l’État, comme les premiers croyants qui échappaient à la surveillance. Ces parallèles sont un signe puissant : Jésus est revenu une première fois marcher parmi les hommes à une époque marquée par Rome, et son retour prochain se fera dans un monde qui ressemble presque en miroir à celui-là, comme un copier-coller prophétique.

Je veux témoigner de mon parcours. Avant de venir à Christ, j’avais déjà conscience de beaucoup de ces réalités. Je voyais le contrôle, les technologies, les dérives qui s’installaient. Quand je suis venue à Jésus, ne connaissant pas bien le fonctionnement de l’Église, j’ai mis de côté ces avertissements parce que, dans beaucoup de milieux religieux, on m’a dit que ce que j’avais vu avant ne pouvait pas venir de Dieu. Mais c’est faux. Dieu parlait déjà à mon cœur par l’intuition. Même sans connaître mon identité en Christ, Il préparait mon chemin. La différence, c’est qu’une fois en Lui, j’ai pu guérir, comprendre et discerner Sa voix. Voilà pourquoi il est vital d’apprendre à écouter directement Dieu. Si, par exemple, Il demande de quitter un travail pour se mettre à son compte, il faut le faire. C’est peut-être une des solutions qu’Il donne pour contourner le filet de l’identité numérique et rester debout.

En observant tout ce qui se met en place — identités numériques, contrôle des données, surveillance généralisée, uniformisation religieuse, manipulation politique et géopolitique — nous voyons se dessiner sous nos yeux le scénario décrit par la Parole de Dieu. Mais cette réalité ne doit pas nous plonger dans la peur. Au contraire, elle confirme que l’Écriture est vraie et que Jésus revient bientôt. Notre appel n’est pas de subir ni de céder au système de Babylone, mais de nous préparer, de nous sanctifier, et de marcher dans l’obéissance. Le monde construit ses prisons dorées, mais le Royaume de Dieu demeure inébranlable. Plus que jamais, il est temps de choisir qui nous servons : l’esprit de ce monde ou l’Esprit du Dieu vivant.