
Saint-Esprit, je T’appelle au commencement, viens présider cette lecture, remplis ces lignes de Ta présence, ouvre mes yeux et mon cœur maintenant.
✨ Pendant des années, j’ai étudié le design humain. Je sais aujourd’hui que le diable n’invente rien : il prend ce que Dieu a déjà créé, il le corrompt et le détourne. Oui, il y a des bribes de vérités dans ce système, mais tout est orienté vers la chair et l’orgueil.
Dans le design humain, tout est centré sur soi : sa propre volonté, son champ émotionnel, son autorité personnelle. Même quand il est question de collectif, cela reste ramené à l’individu et à ses intérêts. Mais la Parole de Dieu nous appelle à un chemin totalement différent :
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés et progressivement changés par le renouvellement de votre intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:2, AMPLIFIED traduit)
Voilà le pivot. Ce n’est pas en nourrissant notre volonté que nous entrons dans notre destinée, mais en la rendant captive de Christ. C’est en mourant à nous-mêmes que l’Esprit de Dieu peut se manifester à travers nous.
✨ J’ai porté des panoplies, parce que l’homme a un besoin viscéral d’appartenance. On le voit aujourd’hui dans le « wokisme » qui offre une tenue complète, un langage, des codes, comme un cycliste enfile son équipement. Moi, je l’ai vécu de l’intérieur. J’ai eu ma période hip-hop, on s’habillait comme des ninjas, influencés par la vague Karate Kid qui se mêlait aux sons des rues. Puis j’ai porté la panoplie de B. Girl, la danse, l’attitude, le style, l’identité qui s’affirme par le corps et la musique. Ensuite il y a eu le temps des Nubian Hebrews : j’étais la seule blanche dans un milieu black, j’avais changé de nom, j’ai tatoué Nefertiti sur mon dos, et ce n’était pas l’ésotérisme qui m’attirait mais l’africanologie, avec des références comme Cheikh Anta Diop, la réhabilitation d’une mémoire, la dignité d’un héritage. Puis la phase rasta rebelle a pris place, entourée de bandits anticapitalistes qui justifiaient de voler les riches pour aider les pauvres. Après, j’ai traversé le New Age, ses codes, ses mots, ses pratiques. Et même quand je suis arrivée à Christ, j’ai porté la panoplie du parfait chrétien, comme s’il fallait encore prouver que j’appartenais.
Ce fil rouge était clair : je voyais un système pourri, et mon besoin d’appartenance me poussait vers des alternatives. Dans les années 90, je me suis aussi laissée happer par les conspirationnistes, avec le New World Blues et tout ce qui décortiquait la corruption des structures. Je cherchais une famille, une vérité, une place. Et pourtant, même si j’étais séparée de Dieu, Dieu était là. Partout. Il ne m’appartenait pas encore, mais Il m’accompagnait déjà. Je le vois aussi dans le monde aujourd’hui : le manque de sécurité naît de la séparation d’avec Dieu. Alors, on court vers les groupes, les idéologies, les identités de rechange. Beaucoup de ces groupes n’ont pas Dieu au centre, et d’autres prétendent L’avoir tout en se fermant au reste, incapables de reconnaître le bien qui se trouve hors de leurs frontières. Je refuse de tout diaboliser. Chaque étape a semé quelque chose en moi que Dieu a su utiliser. L’Église, souvent, rejette en bloc. Mais Dieu n’a pas dit de fuir le monde. Il a dit que nous vivons dans le monde sans être du monde. Nous appartenons à l’Esprit et nous sommes aussi envoyés dans la matière. S’Il avait voulu faire de nous des êtres purement spirituels, Il nous aurait créés anges. Il nous a placés ici pour apprendre, aimer, servir, exercer notre dominion avec sagesse et douceur, orienter la création vers Lui et non l’écraser par la peur (Genèse 1:28, AMPLIFIED traduit).
Alors, l’identité en Christ devient cette clef qui ouvre, et non l’uniforme qui enferme. Je n’ai plus besoin de costume pour exister. En Lui, je suis singulière. Dans le Corps de Christ, nous sommes chacun une pièce du puzzle. Aucune pièce n’est de trop, aucune ne remplace l’autre, et aucune n’a le droit de se poser comme “l’élue”, “l’essentielle”, “au centre”. Le Royaume n’est pas une pyramide où quelques-uns dominent, il ressemble à une table ronde où chacun vient avec ce que l’Esprit lui confie, chacun se met au service, chacun complète l’autre. L’ego spirituel ne construit rien, l’humilité bâtit tout.
« En disant la vérité dans l’amour, nous croissons en tout vers Celui qui est la Tête, Christ, de qui tout le corps, bien coordonné et solidement uni, tire son accroissement. » (Éphésiens 4:15-16, AMPLIFIED traduit)
✨ Cette vision devient urgente parce que nous entrons dans une saison charnière. Février 2027 marque un basculement annoncé de mille façons. Le design humain parle de “Croix du Phénix endormi” et promet une ère d’autonomie. Je dis que ce ne sont que des fragments corrompus. La réalité, c’est que Dieu secoue ce qui doit tomber et affermit ce qui repose sur Christ. Les systèmes pyramidaux s’effritent, l’individualisme se démasque, et l’Esprit appelle l’Église à la maturité.
« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est posé, Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 3:11, AMPLIFIED traduit)
🔥 Ce que le monde appelle “radicale individualité” devient pour nous, enfants de Dieu, un appel à l’identité en Christ — non plus fondée sur les systèmes mais sur la nouvelle création.
🔥 Ce que le monde nomme “souveraineté de soi” devient pour nous la soumission volontaire à Jésus, qui fait de nous des rois et prêtres à Ses côtés.
🔥 Ce que le monde attend comme “décentralisation” est en réalité la multiplication des maisons de prière, des églises de maison, des communautés vivantes unies par l’Esprit, hors des murs du système.
🔥 Ce que l’on décrit comme “leadership énergétique” se traduit par la gouvernance directe du Saint-Esprit qui équipe des hommes et des femmes pour des missions spécifiques, dans l’amour et la puissance.
Nous quittons la dépendance aux structures humaines pour apprendre à nous laisser conduire par Dieu Lui-même. C’est l’heure de bâtir non plus sur le sable des plans humains, mais sur le Roc qu’est Jésus-Christ.
✨ Le basculement qui vient avec 2027 ne nous laisse pas spectateurs. Nous avons des devoirs face à ce changement. Le premier est de reconnaître que nous ne pouvons pas nous préparer par nos propres forces. La préparation n’est pas stratégique ni intellectuelle : elle est spirituelle. Elle commence dans la soumission de nos pensées à Christ, dans l’humilité de mourir à nous-mêmes et dans le choix conscient de marcher selon l’Esprit plutôt que selon la chair. Cela veut dire élaguer ce qui est du vieil homme : l’orgueil de croire que nous savons, la peur qui nous pousse à contrôler, et l’individualisme qui nous isole des frères et sœurs. C’est un travail quotidien de sanctification. Ce devoir n’est pas une option pour les plus zélés : il devient une nécessité si nous voulons traverser cette mutation sans nous perdre.
✨ Face à ce tournant, deux voies se dressent devant nous. La première, c’est celle de l’auto-souveraineté, que le monde glorifie déjà sous le nom de liberté radicale ou d’individualité absolue. C’est séduisant : l’idée que chacun puisse écrire sa propre loi, suivre uniquement sa volonté, se détacher des structures et bâtir son royaume personnel. Mais cette voie mène au désert de l’isolement. Elle coupe l’homme de la source de Vie, elle entretient une illusion de puissance qui s’effondrera avec les systèmes humains. Elle nourrit la peur et la compétition, elle fragmente les relations et finit par diviser ce qu’elle prétend libérer.
La seconde voie, c’est celle de la collaboration dans l’Esprit. Elle n’est pas moins exigeante, car elle demande le renoncement à soi. Elle ne ressemble pas à une codépendance où l’on s’attache maladivement aux autres, mais à une interdépendance sainte, une fraternité bâtie sur le Christ. C’est la voie où chacun reconnaît sa singularité comme une pièce unique du puzzle, non pas pour s’exalter mais pour compléter les autres. Dans cette voie, l’économie du Royaume prend toute sa place : je reçois non pour moi seul mais pour partager, et dans ce partage la provision de Dieu se multiplie. Ici, il n’y a plus de peur du manque, car Dieu pourvoit toujours pour le bien du collectif.
✨Voilà pourquoi Christ doit être au centre. Lui seul nous apprend l’oubli de soi. Lui seul nous délivre de la prison de notre volonté propre pour nous donner la joie du service. Lui seul nous rassemble autour d’une table ronde où chacun a sa place, au lieu d’une pyramide où les plus forts écrasent les autres. Quand Christ est au centre, les dons deviennent des outils pour édifier et non pour dominer. Les différences deviennent une richesse au lieu d’un motif de division. Les relations deviennent des alliances et non des contrats. Et l’identité ne se construit plus sur les panoplies, mais sur l’appartenance éternelle à la famille de Dieu.
Et lorsque les vagues se lèvent, il ne s’agit pas de crier par désespoir, mais de laisser monter le cri de foi. Dieu entend le cri du pécheur par pure grâce, mais Ses enfants sont appelés à prier avec confiance. Le cri de foi proclame ce que Dieu a dit avant que mes yeux ne le voient. Paul au milieu de la tempête déclare,
« Prenez courage, aucun de vous ne périra » (Actes 27, AMPLIFIED traduit).
Anne crie au milieu de son humiliation et Dieu lui donne Samuel (1 Samuel 1, AMPLIFIED traduit). Job, assis sur la cendre, ose dire,
« Même s’Il me tue, je continuerai d’espérer en Lui » (Job 13:15, AMPLIFIED
traduit). Jésus, à Gethsémané, transpire le sang et dit,
« Non pas ma volonté, mais la tienne » (Luc 22:42, AMPLIFIED traduit).
Paul et Silas chantent en prison, et les chaînes tombent (Actes 16, AMPLIFIED traduit). Voilà le cri de foi : il n’ignore pas la douleur, il la traverse avec une bouche alignée sur la promesse.
« Il appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Romains 4:17, AMPLIFIED traduit).
« Que le faible dise, je suis fort » (Joël 3:10, AMPLIFIED traduit).
Ce cri change l’atmosphère, repousse les ténèbres, ouvre des portes que nul ne peut fermer.
On pourrait croire que ce basculement annoncé ressemble à ces annonces répétées de la fin du monde qui jalonnent l’histoire. À chaque époque de grande secousse, beaucoup ont pensé que tout s’arrêtait là. Je crois aux Écritures, je crois aux signes de la fin qui se rapprochent, mais je sais aussi que
« nul ne connaît ni le jour ni l’heure » (Matthieu 24:36, AMPLIFIED traduit).
✨ Fondamentalement, nous sommes déjà dans des temps de grande souffrance, et pourtant, au cœur de ces douleurs, il y a encore une responsabilité : poser des fondements nouveaux, non pas pour créer par nous-mêmes le millénium, mais pour préparer le terrain, pour activer ce que le Père nous confie. L’attente de l’enlèvement ne doit jamais devenir une excuse pour la passivité. Elle doit au contraire nous pousser à sortir du système corrompu et à mettre en pratique l’Évangile du Royaume, ici et maintenant.
J’ai voyagé dans le monde entier. J’ai vu des communautés de permaculture, des groupes alternatifs qui cherchent de nouvelles façons de vivre ensemble. Certains ont une avance sur des chrétiens, mais beaucoup n’ont pas Christ au milieu. Et c’est justement là que nous avons une responsabilité unique : apporter au Corps de Christ ce que Dieu nous a révélé dans nos parcours, initier une nouvelle Église si l’ancienne ne veut pas entendre, bâtir une famille de foi enracinée dans la Parole et la présence du Saint-Esprit. L’effondrement des structures ecclésiales est inévitable, comme il l’a toujours été à travers l’histoire : l’Église primitive, puis l’institution romaine, puis les Réformes successives. Chaque génération a cru à sa pérennité, mais aucune forme n’est éternelle. Aujourd’hui, les murs se fissurent. Trop de divisions, trop de dénominations, trop de séparations. Le ciment manque. Et ce manque fait partie de ce changement de paradigme de 2027 : de la même manière que les structures politiques et gouvernementales s’effondrent, les systèmes ecclésiaux se disloquent aussi. Ce n’est pas un hasard, c’est une secousse collective. Et ceux qui discernent ce temps doivent choisir : s’accrocher à des ruines ou entrer dans la nouveauté du Royaume.
✨Tout conduit vers 2027 comme vers une salle d’accouchement. Le monde gémit, mais c’est un enfantement. Ceux qui restent prisonniers d’eux-mêmes s’épuiseront à maintenir ce qui tombe. Ceux qui mettent Dieu le Père, Jésus notre frère et précurseur, et le Saint-Esprit notre allié, enseignant et soutien, au centre entreront dans la paix, la foi, la collaboration, la créativité, et dans la joie d’une appartenance vraie. Ce n’est pas la fin, c’est la naissance. L’Épouse se lève, non plus vêtue de panoplies humaines, mais revêtue de Christ.
L’Esprit nous rappelle que l’enfantement précède toujours la vie. Ce que nous voyons tomber aujourd’hui ne marque pas la fin, mais le commencement d’une Église renouvelée, dépouillée de ses murs et de ses structures pyramidales, pour entrer dans sa véritable mission.
Jésus n’a pas dit « Faites des bâtiments », Il a dit : « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28:19, AMPLIFIED traduit). Les vrais chrétiens ne se contentent plus d’aller s’asseoir dans une salle une fois par semaine : ils font de leurs voisins des disciples, de leurs rues des disciples, de leur village une Église vivante. Ce n’est plus l’Église qui est au milieu du village, mais le village tout entier qui devient l’Église.
Voilà le but de cette transition : sortir de la séparation, de l’individualisme et des vieilles structures, pour entrer dans la collaboration du Royaume, où chaque vie porte du fruit, où chaque maison devient un autel, où chaque relation devient une occasion de manifester Christ. L’épouse se prépare, et dans ses douleurs, elle se lève, revêtue de son véritable vêtement : Christ en nous, l’espérance de la gloire.
Seigneur Jésus, aujourd’hui je viens devant Toi et je T’apporte ma volonté. Je rends mes pensées captives à Ton obéissance et je renonce à toutes mes panoplies humaines, à mes costumes identitaires, à l’ego spirituel qui veut se croire élu et essentiel. Je prends humblement ma place à la table ronde de Ton Royaume, là où chacun apporte ce que Ton Esprit lui confie.
Je reçois mon identité singulière en Toi, non pour m’exalter mais pour servir le Corps. Je refuse la peur du manque, car dans l’économie du Royaume il n’y a pas de manque : tout ce que Tu donnes est toujours multiplié pour le bien du collectif. Je choisis la foi plutôt que la peur, l’échange plutôt que l’isolement, la collaboration plutôt que la compétition.
Je proclame que je suis forte en Toi, même quand je me sens faible. Je proclame au milieu des vagues que Tu es fidèle et que Ta parole est vérité. Je dis avec Tes Écritures : « Que le faible dise, je suis fort » (Joël 3:10) . Je choisis d’élever un cri de foi et non un cri de désespoir. Je proclame que je marche dans la paix, la foi, la créativité et la joie d’une appartenance vraie.
Seigneur, je T’apporte mon voisin, ma rue, mon quartier, mon village. Fais de nous des disciples qui engendrent des disciples. Que ce ne soit plus une Église enfermée au centre du village, mais que le village entier devienne Ton Église vivante, faite de pierres spirituelles, de familles transformées, de nations qui se tournent vers Toi.
Père, que Ton Royaume vienne et que Ta volonté s’accomplisse sur la terre comme au ciel. Je choisis de participer à ce nouvel enfantement. Je choisis d’entrer dans ce basculement prophétique en mettant Dieu le Père, Jésus mon frère et précurseur, et le Saint-Esprit mon allié, enseignant et soutien, au centre de ma vie et de tout ce que je bâtis.
Je T’élève cette prière avec foi, et je proclame que je fais partie de cette Épouse qui se lève, non plus vêtue de panoplies humaines, mais revêtue de Christ, dans la gloire de Ton Nom.
Amen. ✨
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